Pour rappel, le dispositif Pinel a été lancé en 2015 par la loi de finances afin de relancer l’investissement locatif dans le domaine de l’immobilier neuf. Arrivé à échéance en septembre 2017, ce dispositif a été reconduit par le gouvernement pour 4 ans supplémentaires dans le cadre de son programme “Habitat, mobilité, logement”, y apportant toutefois quelques changements. Quelles répercussions pour les investisseurs ? Voici les informations à connaître avant de se lancer dans un investissement locatif :
Loi Pinel : définition
La loi Pinel est un dispositif prévu par le code général des impôts français qui vise à octroyer un avantage fiscal de façon à soutenir un investissement locatif. Oui mais à certaines conditions : Le logement en question doit être neuf et non meublé. Il doit être destiné à la location pour les 6 prochaines années au minimum. L’investissement est plafonné à 300 000 € par an Le prix du logement ne peut pas dépasser un prix mètre carré de 5 500 €. La réduction d’impôt est de 12 % du prix du logement lorsqu’elle est répartie sur 6 ans. Plus elle est étalée dans le temps, plus le pourcentage est élevé : entre 18 % sur 9 ans et finalement 21 % sur 12 ans. Le but de cette mesure est double : d’un côté, elle encourage la construction de logements neufs (maisons, appartements, villas…) dans les zones où la demande est élevée. De l’autre, elle favorise l’accès au logement aux ménages aux revenus limités mais qui ne remplissent cependant pas les conditions nécessaires pour bénéficier d’un logement social.
Loi Pinel 2018 : quels changements ?
Dans cette nouvelle version de la loi Pinel, il n’est pas question de revoir ses bénéfices à la baisse. Les avantages fiscaux restent les mêmes et ne sont pas menacés : par exemple, l’achat d’un appartement à Marcq-en-Baroeul dans le nord de la France est toujours éligible à la loi Pinel, accordant une réduction d’impôts de 21 % du prix d’achat du logement maximum. À condition, bien sûr, de remplir les critères énoncés dans le premier paragraphe. L’évolution concerne en réalité les zones éligibles, qui passent de “dynamiques” à “tendues”. Exit les zones B2 et C : le dispositif se resserre autour des zones A, A bis et B1. Concrètement, il s’agit de Paris et de ses 29 communes alentours, les agglomérations d’Île-de-France et plus largement toutes les communes de plus de 250 000 habitants, telles que Lille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg… Les zones en Outre-Mer sont également concernées. Faire une simulation gratuite : http://loipinel-gouv.org/loi-pinel-simulation-gratuite.php.